Quand Bernard Depierre utilise la violence plutôt que le débat politique
Ça se passe dans la nuit du 1er au 2 mai 2007. Les militants UMP viennent de coller à la gloire de leur champion sarko. Un jeune militant socialiste passe devant la colonne mauris place St Bernard et s'arrête pour arracher. Jusque là, tout va bien. Une grosse berline française grise s'arrête à son niveau. Un homme d'une corpulence certaine descend. Il est en short et en t-shirt. Il s'approche du jeune militant socialiste et l'attrape par les cheveux, le plaque à terre, l'insulte d'homosexuel et le menace de représailles s'il recommençait.
A votre avis ? Sommes-nous dans un film américain, une mauvaise série policière allemande ou tout simplement pendant la campagne pour les élections législatives ?
Vous avez bien compris que le conducteur de la berline était Bernard Depierre, député de Côte-d'Or et candidat à sa succession.
La représentation française en Côte-d'Or est bien mal en point. En arriver à la violence envers un jeune montre vraiment la réalité du personnage et devrait inciter les électeurs à ne surtout pas voter pour lui dimanche !
Pour la petite histoire, le jeune militant socialiste a déposé plainte tout de suite après les faits au commissariat de Dijon pour agression physique, insulte à caractère homophobe et menace.
Réfléchissez avant de voter...